vendredi 8 juin 2012

Cochon qui s'en dédit !

Je vous avais promis, ici de vous donner des nouvelles. Voici les VRAIS dessins d'Eléonore Thuillier, ceux qui ont gagné au Concours Eurovision de l'illustration ("Luxemburg, one point"...)

Sont chouettes, hein ?
Le livre sort pour la rentrée de septembre. Les illus, dûment testées par un panel représentatif de Ti-papoutes sont complètement désopoilantes.
Alors :










et hop !
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mardi 5 juin 2012

On a gôôôôgné !

Eh oui ! Le prix Chronos ! Rien que ça ! Autant vous dire que je ne prends plus la peine de saluer mes voisins... Avec quel liv' me demanderez-vous ?
Avec : "François et le temps", vous répondrais-je.
Vous voulez un lien ? En voici un (je mettrais bien une farce mais je veux absolument rester solennelle, au moins une fois, c'est l'occasion).
http://www.prix-chronos.org/


C'est un prix, je cite  "
Le Prix Chronos de littérature, créé en 1996 par la Fondation Nationale de Gérontologie, propose aux participants de lire des ouvrages ayant pour thème les relations entre les générations, la transmission du savoir, le parcours de vie, la vieillesse et la mort...
Les objectifs de ce prix sont de :
Sensibiliser les jurés à la découverte du parcours de vie, de la naissance à la mort, aux relations entre les générations, à la transmission du savoir… , c'est-à-dire :

"Grandir, c'est Vieillir ; Vieillir, c'est Grandir"
Permettre à des personnes de tous âges de réfléchir sur la valeur des étapes du parcours de vie.
Primer les meilleurs albums et romans traitant des relations entre les générations, de la vieillesse...
Développer le goût de la lecture chez les jeunes et la découverte de la langue française chez les jurés étrangers.
Promouvoir et favoriser la rédaction et l’illustration d’ouvrages sur cette thématique.
Encourager les éditeurs à publier des ouvrages sur le sujet.
Éduquer à la citoyenneté grâce au vote individuel."









Voilivoilà




Vous voulez mon discours ?Eh bien, le voici !







Lorsque j’avais votre âge, je rêvais. Je rêvais d’avoir 10 ans. Ca me paraissait si loin ! 10 ans ! Deux chiffres à mon âge ! J’en avais tellement envie : il me semblait qu’être enfant, c’était surtout attendre, attendre et attendre encore.
Je regrette un peu maintenant, de n’avoir pas plus été fière de mes années à un seul chiffre. De ces années pendant lesquelles je croyais attendre. Seulement attendre. D’être libre, de savoir, de savoir lire, écrire, de savoir trouver ce qui m’intéressait, libre de parler à qui je voulais, libre d’aller où mon désir me portait. Je croyais que ces moments à un tout petit chiffre n’étaient rien d’autre
que de l’attente. Je me trompais.
C’était des années pendant lesquelles je construisais, je ME construisais. Parce que, c’est vrai, je le promets de toute ma profonde âme, ce sont elles qui m’ont construite. Ces années pendant lesquelles j’ai tellement rêvé. Je me souviens, grâce à elles. Je me souviens « de comment c’est », quand on a sept ans, huit ans…
Et oui, je suis contente, faut-il l’avouer, d’avoir deux chiffres : c’est vrai, grandir c’est aussi être libre. Mais ces journées-là, ces « un seul chiffre », elles m’ont donné ma vie, celle que j’aime, celle qui me permet d’avoir encore plein, plein, plein d’envies.
Comme, par exemple, celle d’avoir un jour trois chiffres à mon âge….




vendredi 1 juin 2012





On a gôgné !


Lorsque j’avais votre âge, je rêvais. Je rêvais d’avoir 10 ans. Ca me paraissait si loin ! 10 ans ! Deux chiffres à mon âge ! J’en avais tellement envie : il me semblait qu’être enfant, c’était surtout attendre, attendre et attendre encore.
Je regrette un peu maintenant, de n’avoir pas plus été fière de mes années à un seul chiffre. De ces années pendant lesquelles je croyais attendre. Seulement attendre. D’être libre, de savoir, de savoir lire, écrire, de savoir trouver ce qui m’intéressait, libre de parler à qui je voulais, libre d’aller où mon désir me portait. Je croyais que ces moments à un tout petit chiffre n’étaient rien d’autre que de l’attente. Je me trompais.
C’était des années pendant lesquelles je construisais, je ME construisais. Parce que, c’est vrai, je le promets de toute ma profonde âme, ce sont elles qui m’ont construite. Ces années pendant lesquelles j’ai tellement rêvé. Je me souviens, grâce à elles. Je me souviens « de comment c’est », quand on a sept ans, huit ans…
Et oui, je suis contente, faut-il l’avouer, d’avoir deux chiffres : c’est vrai, grandir c’est aussi être libre. Mais ces journées-là, ces « un seul chiffre », elles m’ont donné ma vie, celle que j’aime, celle qui me permet d’avoir encore plein, plein, plein d’envies.
Comme, par exemple, celle d’avoir un jour trois chiffres à mon âge….

Mon catalogue de numéros (bis repetita)

                                               Il arrive parfois qu’un maître, une maîtresse, un bibliothécaire ou une documentaliste (chang...