lundi 4 novembre 2013

Saint Nicolas patron des é-co-liers...

Il y a 30 ans, toute jeune baby sitter, j'accompagne un petit à la salle des fêtes de son village. Et pourquoi, ce petit Lorrain avait-il besoin d'une baby sitter ? Parce que son papa faisait, ce jour-là, le Saint Nicolas.

Cela consistait à revêtir un habit de lumière à la forte odeur de naphtaline et à accueillir chaque enfant de la commune le temps d'une photo, à lui faire un câlin, et à lui remettre une réplique de lui-même en pain d'épice. Je reste donc avec le choupinou tandis que que le papa s'éclipse. Ah ! Voici enfin Saint Nicolas, majestueux, imposant... Il fait signe à mon petiot de s'approcher. 
Moi aussi, il me faisait toujours un peu peur, le saint -Nicolas.
En plus, comme j'étais la plus petite, la maîtresse me mettait toujours devant. 

Le petit menton se met à trembler. Il cherche son papa du regard. Horreur ! Le papa a disparu ! Il ne reste plus que la baby sitter mercenaire qui n'est pas vraiment rassurante, malgré ses "-N'aie pas peur, il va revenir ton papounet !- Mais il est où ? - Je ne sais pas, parti faire pipi...- Mais c'est long !- Ben parti faire caca peut-être...". Vision atroce d'un enfant hurlant dans les bras du Saint Nicolas, réclamant son papa (alors que c'est son papa, si vous avez bien suivi)...

Il y a fort longtemps, en terre de Lorraine, on avait bien faim. Pour leur part, Jehan, Margot et Colin étaient si pauvres qu'ils avaient l'habitude d'aller ramasser pour leurs parents les épis de blé oubliés dans les champs. Hélas ! Un jour, ils ne revinrent pas... En supplément : partez sur les traces de saint Nicolas ! Avec la complicité de Francine Roze, directrice du Musée Lorrain à Nancy, découvrez comment la légende est née et pourquoi aujourd'hui encore saint Nicolas fascine petits et grands !

La toute jeune maison d'édition " Feuilles de menthe, le thé aux histoires", m'a demandé de réécrire la légende de Saint Nicolas, l'ancêtre du Père Noël (Eh non, ce n'est pas Coca Cola qui l'a inventé, c'est une légende urbaine). J'ai essayé de redonner un contexte et de l'humanité à ce conte terrible (que faisaient les enfants seuls dans la nuit ? avaient ils des parents ?).
En supplément, un dossier sur la légende de St Nicolas.
Et les illustrations lumineuses et faussement naïves de Marion Duval.


Celle-là, elle fait vraiment peur : c'est le couteau du boucher. brrrrr....


Mon catalogue de numéros (bis repetita)

                                               Il arrive parfois qu’un maître, une maîtresse, un bibliothécaire ou une documentaliste (chang...